Avec l’exemple des éoliennes, René Longet nous propose sa vision des étapes à franchir pour vivre pleinement la transition énergétique. Il nous rappelle qu’être en faveur des énergies renouvelables, c’est aussi être en faveur d’un renouvellement du regard sur notre paysage et notre sensibilité individuelle et collective. Il va répondre à la question : « Comment aligner nos intentions avec nos pratiques quotidiennes ? »
Parallèlement à sa carrière à tous les échelons du système politique de la Suisse, René Longet s’est illustré pour son engagement sans faille sur le développement durable profond et humaniste. Il a démontré combien il connaît les exigences pour aller vers un monde plus viable et vivable. Ses livres montrent comment appliquer ces nouveaux comportements diffusés à un large public. Aux « Sommets de la Terre « , auxquels il a participé, ont été définis les engagements nécessaires pour concrétiser la durabilité.
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Merci d’avoir rappelé ces évidences (énergies renouvelables, société à 2000 watts) apparues face à la perspective d’une pénurie de pétrole, et ces alternatives connues depuis fort longtemps par ailleurs. Dommage que le public soit relativement clairsemé…
La plupart de nos congénères sont empêtrés dans ce mode de société individualiste et hédoniste qu’on nous impose, trop attachés à son petit confort et sa connexion ADSL. Si le communisme se résumait en les Soviets plus l’électricité, le stade ultime du capitalisme repose actuellement sur la seule électricité!
Et si on coupait le courant pour réapprendre cultiver son jardin, en mode alternatif? Que ce soit par les éoliennes – sans oublier de commencer par un peu d’humilité, d’amabilité, de savoir-vivre et de prendre du temps pour soi – la marge de progression est énorme, si tant est que l’humain soit capable d’apprendre de ses erreurs.
En fin de compte les gens ne sont pas dupes, et en les considérant comme des être rationnels comme le veut la théorie des jeux, ils devraient alors s’orienter vers la recherche du bonheur et de leur épanouissement, avec une définition propre à chacun, qui ne se limite pas qu’au seul salaire de fin de mois.
Curieusement, le changement de paradigme et de mentalités est plus plausible qu’au cours les années 1970, à la faveur de 27 ans dans un monde caractérisé par un nouvel ordre et dans lequel l’humanité est soi-disant arrivée en fin de son histoire. C’est faire peu de cas de la 3e règle de l’écologie énoncée par Barry Commoner, rappelant que la « nature sait le mieux » (quelle est la direction à prendre ou suivre)